Février 2008

 

Par ce beau lundi ensoleillé mais froid de janvier, profitant d’une journée de congé, je devais tout de même m’acquitter des mes responsabilités et aller faire quelques achats. Et, comme j’avais besoin d’un peu de tout, eh bien je suis allé au plus grand magasin général de la planète : WAL-MART!

Même retranché dans la ville de St-Jean-sur-Richelieu, là où ma nouvelle blonde habite, on trouve un Wal-Mart. D’ailleurs, j’étais un brin frénétique à l’idée de faire la visite d’un nouveau Wal-Mart. Mine de rien, ça ajoute à ma collection de Wal-Mart. J’ai déjà dû en visiter une bonne dizaine. Bon, j’suis encore loin du couple de tapons qui visitent tous les St-Hubert de la province, mais bon, mon but n’est pas de devenir une vedette du TVA 22 heures pour une niaiserie.

Mais d’emblée, tous les Wal-Mart de la planète se ressemblent. Du moins, ceux que j’ai visités. C’est instantané, dès que j’entre là, je fais deux ou trois rangées avec mon panier vide, et paf, ça cogne à la porte. Mon numéro deux veut sortir. Bon, je ne voudrais pas que certaines langues sales répandent la rumeur que les Wal-Mart me font chier, mais je ne ferai rien pour démentir la rumeur non plus.

Alors, je stationne mon carrosse bleu qui roule sur deux roues et demie et qui ballotte d’en avant en arrière pour aller faire ce que je fais dans tous les Wal-Mart que je visite. C’est vrai que tous les Wal-Mart se ressemblent, parce qu’en moins de deux, je trouve les salles de bain. C’est soit ça ou j’ai du pif. Ceux qui me connaissent savent que j’ai effectivement beaucoup de pif. Et ce n’est pas juste une image.

Là, il y en a sûrement qui se disent : « Mon dieu!!! Comment fait-il pour aller faire un numéro 2 dans une toilette publique ». Je sais que plusieurs ont un blocage avec ça, mais pas moi. Au contraire, je préfère les toilettes publiques à la mienne. Pas cave le gars, ce n’est pas moi qui torche celles du Wal-Mart. On dirait que lorsque je suis à l’étranger, je me sens plus libre de m’exprimer. Un peu comme le Canadien : plus performant à l’étranger qu’à domicile.

D’ailleurs, ma théorie se confirme lorsque j’arrive devant la porte de la salle de bain. Sur la porte, un gros sticker me prévient. Écrit en grosse lettre « ZONE RESTREINTE »!!! Merde, c’est le cas de le dire, je suis démasqué. Fausse alerte, c’est plutôt « ZONE RESTREINTE, aucune marchandise au-delà de cette porte ».

Je fais ma petite affaire, je me lave les mains. Est-ce juste moi ou on a l’air vraiment moron à se laver les mains avec notre manteau d’hiver. Pas facile de se remonter les manches avec un manteau. Je retourne à mon panier, qui a l’air d’avoir fait la guerre. Mais je ne le trouve plus. Disparu! Incrédule, je me dis, c’est qui le looser qui a bien pu me piquer mon panier? Un panier vide en plus. Quoique, même plein, faut être assez niaiseux merci pour le prendre. Voir si quelqu’un aurait justement besoin des mêmes affaires que moi, pour me voler mon panier et passer à la caisse après.

Mais bon, je retourne à l’entrée pour me prendre un autre panier. J’en trouve un, un peu moins magané que le premier, et on repart dans les allées. Eh merde, ça cogne encore à la porte!



Suivi sur les sites de rencontres

 

Voilà un bon moment que je n’avais pas pondu de chronique. Je vous avais promis un suivi de mes expériences sur les sites de rencontres. J’ai bel et bien une nouvelle flamme, mais ce ne fût pas par le biais de ces fameux sites de rencontres.

En un peu mois d’un mois, j’ai reçu 4 invitations. Une seule fille avec qui j’ai jasé brièvement sur MSN. Donc, il faut croire que parmi les quelques milliers d’adeptes de ces sites, il n’y en a que 3 ou 4 de vraiment intègres et qui aiment l’honnêteté. Chapeau les filles!

Mais j’ai vite abandonné ces sites. Car on peut s’y inscrire gratuitement. On te laisse croire que c’est gratuit. Mais lorsque j’ai reçu un premier message, j’avoue que j’étais vraiment excité à cette idée, mais ma déception fut vive. Pour pouvoir avoir accès au message et à l’identité de la personne, faut être membre PAYANT. Belle arnaque. Mais là, j’étais pris au piège. Je vous avais donné ma parole et surtout, je voulais savoir l’identité de la personne qui pouvait s’intéresser à mon profil peu attrayant.

Je me suis donc inscrit pour un mois : 24.99$. Ça fait cher du message. J’ouvre enfin le message et, surprise… Une pétasse blonde russe qui m’écrit en allemand ou en suédois et qui m’encourage fortement à aller visiter son site web. Je sais pas pourquoi, mais à ce moment-là, je me suis pas senti unique, ni choyé que cette fille s’intéresse à mon profil. J’ai comme l’impression que c’est le pendant féminin des sites de rencontres de Tom sur My Space.

Mais bon, par la suite, j’ai reçu de réels messages. J’ai jasé avec une fille quelques fois, mais rien de concluant. Un moment donné, plus de nouvelles de la fille. Bizarre. On n’avait pratiquement pas jasé ensemble. J’avais rien dit de compromettant ou quoi que ce soit. Je me suis dit qu’il y avait deux possibilités : soit son ex est revenu dans le décor, soit elle a fait une recherche sur Google sur moi, et elle a découvert ma dernière chronique!!!

Jérôme Constantin
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