Samedi 20 décembre 2008
Ouf! C'est tout un stretch que j'ai là. 10 jours de travail de 12
heures entrecoupés de 3 shows et d’une journée de congé, mais je suis
allée voir ma chum Ménard ! Etça valait le coup.
Eh ben, je dormirai à Noël, ou je serai juste pas parlable :
« Hey Nadine! Joyeux Noël! Wow! Je suis contente de te voir.
- Ben oui, c'est ça.
F**k off Joyeux Noël!”
On parle
d'une belle ambiance des fêtes !
Non mais, je suis tellement occupée dans ma tête que les gens me
dérangent en me faisant un compliment :
« C'est beau tes cheveux, Nadine.
- Hein ? Qu'est-ce qu’y a ? De quoi ? On peux-tu en reparler plus tard,
genre, dans 4 ans ? ».
Y a Marie-Ève Lapierre qui m'a prise de court en tabarouette. Aïe, je
m'attendais pas à ça pentoute, mais elle m'a posée une question. Y a mon
cerveau qui a fait 3 tours. Une question ? Holy shit, on
s'attendait pas à ça, nous autres, là. On se reposait. Euh… Qu'est-ce
qu'on fait, on répond-tu ou quoi ?
Alors, voilà pour moi ! Mais, de toute mon attention fatiguée qui
enregistre la moitié de toute l'info qu'elle entend, voici la nouvelle
qui m'a tenue durant plus de 3 secondes hier : Dans une ville des
État-Unis (je ne peux pas dire quelle, puisqu'au début de la nouvelle,
j'écoutais pas vraiment) on peut rapporter son enfant quand on est
tanné... Comme la SPA.
Ah ben C*&%$ire !
Moi qui, un jour peut-être, dans un futur lointain – admettons pas
avant 40 ans si possible, et si mon fournisseur m'endure jusque là, (je
vous ai déjà parlé de mon fournisseur, celui qui me fournit en
bien-être, passion et sexe, patience, écoute et bonheur, bien sûr) –
voudrais avoir un p'tit morvia de mon propre cru. Je me demandais
qu'est-ce qui arrive si jamais j'en veux pus ? Y a-t-il une solution
possible ?
Mon fournisseur me dit souvent : « On n’a qu'à le donner. », et moi, je
réponds toujours : « Au nombre de dettes qu'on a, on va au moins le
vendre. »
Mais là, j'apprends qu'on peut s'en défaire légalement, sans procédure,
juste comme ça : « C'était ben le fun, mais j'en veux pus, merci. Y a un
défaut ou deux. Premièrement, il respire. Et deuxièmement, ben
finalement, ça arrête à premièrement. »
Wow! On est rendu là. J'en reviens pas à quel point on avance à pas de
géant pendant que je somnole à longueur de journée.
Ça c'est bon, parce que :
1-
Ça redonne un essort à l'adoption. Imaginez combien de gens vont être
enfin heureux et vont pouvoir vivre une vie saine et normale !
2- On va enfin pouvoir avoir du sexe sans penser aux conséquences. Pas
de « oui, mais faudrait faire attention ». Fini ce temps-là, du plaisir
pur et simple.
3- Ça te donne une année de congé et après, tu retournes travailler sans
te demander si tu trouveras une gardienne ou assez de temps pour
continuer ta vie chargée. Fini les casse-têtes.
4- Au moment de le donner, ce n'est pas toi qui porte un jugement : « Je
ne suis pas sûre de vouloir laisser mon enfant avec ces gens-là » Non,
tu le donnes et merci bonsoir, pus de culpabilité inutile.
5- La population continue d'augmenter sans déranger personne. Un société
qui nous succède sans responsabilité. Génial.
Non mais, la vie est ben faite, faut que je trouve le nom de cette
ville-là, et il faut faire adopter (quel drôle de mot pour le sujet.
Quand on parle de coincidence…) cette loi ici, dans tout le Québec. Il
faut suivre l'évolution et arrêter d'avoir peur du changement. Il faut
innover et grandir vers un futur qui nous convient. C'est ça la vie !
Think Big
stie!
Mardi 25 novembre 2008
Dernièrement, j'ai eu plusieurs questions qui m’ont
trottées dans la tête concernant ce que l'on nous vend.
Certains livres sont incompréhensibles, dont Les 1001 trucs pour
reconnaître l'infidélité. T'as pas besoin de lire ce livre-là, juste
de penser à l'acheter, c'est déjà un bon indice. Je l'ai quand même
acheté. Comme ça, si jamais ça m'arrive, je vais savoir quoi faire pour
ne pas me faire pogner.
Dans le livre Le secret, ça dit que tu provoques tout ce qui
t'arrive dans la vie. Je n'aimerais pas sortir de thérapie et lire ça si
je suis une femme battue.
Depuis 2 ans, on achète le film Feu de foyer. C'est quelqu'un qui
a filmé son vrai feu de foyer pendant 4 heures, et ça joue sur ton
écran. Moi, ça me fait chier ceux qui filment leurs affaires pour les
montrer à ceux qui n’en ont pas. Je filme pas mes jambes pendant 4
heures, moi, pour envoyer ça aux amputés de guerre.
À la télé aussi, on se fait vendre plein de niaiseries. C'est quoi
l'annonce du test de grossesse qui dit : « Voici la meilleure
technologie sur laquelle on peut faire pipi.» J'aurais aimé savoir ça
avant de pisser sur mon terminal Illico.
Les annonces qui vendent des conversations téléphoniques où il y a 12
filles en bikini en train de faire le party avec de l'alcool dans leur
salon. C'est quoi ça ? Voyons! Même si ça existait pour vrai, voici
comment finirait le party : une des filles irait s'enfermer dans la
salle de toilette pour pleurer, pendant que 4 autres cogneraient à la
porte en disant : « Sophie, qu'est-ce que t'as ? Ouvre-nous la porte. »
Une autre serait malade dans le lavabo de cuisine, pendant qie son amie
lui tiendrait les cheveux en disant: « J'ai touché à ton vomi. Tasse-toi
un peu, moi aussi je vais beuu... »
Pendant ce temps-là, y en aurait 2 qui se gueuleraient après dans le
salon : « Je l'ai su que tu parles dans mon dos. En plus, grosse vache,
t'as acheté le même bikini que moi. »
En fait, ce serait comme Loft Story, mais pas de gars et/ou de
gays.
Les annonces de site Internet : Nadia a parlé à Robert dimanche, elle a
rencontré Éric lundi et Martin mardi… Euh, Nadia, elle a pas ça, une
job, elle ? Maudite guidoune!
Quand t'achètes un cellulaire, ils te vendent le service 911 C'est pas
juste. Pourquoi est-ce que c'est gratuit dans une cabine téléphonique ?
Si c'est gratuit à une place, c'est supposé être gratuit partout. Y a
mon beau-frère qui a essayé cette excuse-là avec la dernière escorte qui
s'est commandée.
C'est pas juste pour ce qu'on se fait vendre. Souvent, c'est la façon
dont on nous le vend.
Je suis allée mettre du gaz hier:
« Payez à l'avance S.V.P »
C'est rendu compliqué de mettre du gaz, parce que non seulement il
faut que tu le payes pis que tu te souviennes du numéro de ta pompe
avant, mais en plus, il faut que tu le mettes toi-même. La prochaine
étape, c'est quoi : t'appeles pour réserver ta pompe de 8 à 4 du lundi
au vendredi? Quoi que, non seulement ça va prévenir le monde qui manque
de gaz sur l'autoroute, mais ça va réveiller le sympathique commis qui
prends 5 minutes à activer la pompe quand il me vente dans’ face. C'est
pour lui, l'expression « dormir au gaz » ?
En plus, le sympathique garçon qui, heureusement, n'est pas chirugien
cardiaque, est caché derrière une fenêtre pare-balle en plein jour.
Faque j'y demande de tout mon trop plein de bonheur :
« Pourquoi, face de plein d'avenir, que t'es derrière une fenêtre en
plein jour? Pourtant, il fait pas frette comme dehors quand t'attends
pour ta christie de pompe ? »
Et lui de me répondre :
« Ben, c'est dangeruex ici.
-Ok. Ben, cr**s. Merci de mettre ma vie en danger. La prochaine fois,
m'a mettre ma veste. »
Je me suis achetée une poignée de porte à la quinquallerie. Le monsieur,
pas très joli, un peu grisâtre, après que j'aie payé, me dit :
« Merci. À tantôt.
-Pourquoi à tantôt ? Je vais-tu être obligée de revenir ? C'est-tu toi
beauscrotum28 sur Réseau Contact ? C'est pas mal la meilleure phrase
pour me confirmer que je viens d'acheter de la marde. »
Et, finalement, ma meilleure va à Jean Charest, avec son slogan :
« L'économie d'abord. OUI. » Ok, dans ce temps-là, on déclenche pas des
élections !
À bientôt xx
Lundi 27 octobre 2008
Alain, c'est un gars à ma job... C'est l'espion du patron. J'en suis
sûre.
À chaque matin, je vois Alain. Quand j'arrive, il est là. Il hoche la
tête en guise de bonjour, mais nous ne nous sourions jamais. Pourquoi?
Aucune idée.
En fait, il n'est pas juste l'espion, il est l'esclave. Il a un look
d'esclave, il a sûrement eu un stage de bon esclave et est diplômé avec
haute distinction, car il a l'air excellent. Il ne regarde jamais
personne dans les yeux plus de 3 secondes, il travaille sans parler,
sans chialer. JAMAIS. Il fait la job que personne ne veut faire,
c'est-à-dire n'importe quoi. Il peinture, vide les poubelles, répare des
choses, fait des livraisons et ne mange jamais. C'est tout juste s'il ne
porte pas une chienne de prisonnier. Qui, au moins, serait une bonne
excuse pour porter toujours le même linge.
Il n'a pas l'air très propre ni heureux, style François Avard, en moins
instruit et moins riche.
Il n'a pas d'amis, ne boit pas de café et est à l'heure. Dans le fond, Alain, c'est le gars rêvé. Il ferme sa yeule et exécute!
Moi, je crois qu'il fait semblant de travailler under cover et qu'il écoute nos conversations pour tout rapporter au patron, puisqu'à chaque fois où quelqu'un parle contre le patron ou semble mécontent, Alain apparaît avec un balai, une cagoule, et une hache. Ben non, je voulais rajouter un peu de suspense à mon histoire, c'est tout.
Peut-être que c'est un gars qui prépare bien son coup, peut-être va-t-il
enfin dévoiler tout ce qu'il sait sur tout le monde, puisqu'il écoute
aux portes... Ou il va nous envoyer des lettres anonymes du genre :
I know what you did
last night... Et ça va être écrit:
« J't’ai vue,
Nadine, te rentrer des marshmallows dans le tr.... » En tous cas,
s'il le dit, c'est pas gentil.
Peut-être que quelqu'un au bureau est un dealer de coke, qu’Alain
le suit depuis 3 ans, qu’il va enfin faire LA descente et qu'il va
enlever son masque. Là, on va voir un beau mec bronzé avec des yeux de
Léonardo et un sourire de Patrick Dempsey, qui va me dire : « Viens,
on part d'ici. Je nous ai construit un château sur une colline et il y a
déjà 4 chambres d'aménagées pour accueillir nos enfants. En passant,
v'là ta bague, tu crois que 16 diamants sur la même c'est assez, ma
princesse ? »
Bon, peut-être pas. Mais à bien y penser, Alain reflète en silence un côté caché de moi. Mon côté antisocial par moments. Peut-être qu'il est en fait un miroir du côté sombre et gris que je cache aux gens, et qu'il apparaît seulement pour me le rappeler.
Au fond, la vraie question, c'est : Est-ce qu’Alain existe vraiment ? Je
ne lui ai jamais touché, on ne parle jamais de lui, il est silencieux...
Et je me sauve de lui. Peut-être est-il le fruit de mon imagination et
le début ma sénilité précoce. Est-il mon démon? A-t-il un message à me
livrer ?
Je m'imagine tellement en train de vérifier. C'est un matin comme les
autres. J'arrive. Il me hoche, je le hoche, et là, je l'affronte. Je
m'approche de lui, et je chuchote (parce que si c'est un fantôme, il
doit entendre les chuchotements, et parce que s’il n'existe pas, j'aurai
pas l'air de me parler toute seule)… Je lui chuchote : « Qu'est-ce
que tu me veux ? Qui es-tu ? Tu sais, pour les marshmallows ? »
Et, lorsqu'il me répond : « Je suis tout simplement ton démon. HA! HA! HA! », je prends le pic de bois que j'ai emprunté à Buffy la veille, et je lui transperce le cœur.
Bon, c'est sûr que s'il est vivant, c'est ordinaire comme move, mais j'en aurai le cœur net. Et puis, après tout, c'est pas moi la folle, là-dedans...
27 octobre 2008
Les preuves s'accumulent pour de vrai... Je vieillis!
J'ai eu 2 partys de retrouvailles : ça, c'est un indice et ça fait 2
jours que je suis sur le carreau, avec un kit complet de nausées et maux
de bloc! Indice numéro 2.
C'est le genre de soirée qui te fait prendre conscience de plusieurs
points de la vie. Tout d'abord, 2 partys en une soirée ont fait de moi
une personne beaucoup trop saoule à 4h00 du matin, malade dans un
stationnement à dire des choses comme : « C'tait vraiment une belle
soirée… Euh (bruits de vomi)… ».
Ouin ! Tout a commencé par un 5 à 7 chez des vieilles copines.
Maintenant accouplées et propriétaires de mansions ! On n’est pas
toutes rendues à’ même place!
Déjà à 18h00, j'avais un verre de trop ! Oups, j'ai-tu oublié un détail
qui m'aide dans la vie ? Euh, manger ?
18h30 : Je rencontre ma famille élargie du côté de mon père. Des gens
que j'ai vus pour la dernière fois il y a 13 ans. Arrivée là avec, déjà,
une haleine d'alcool n'a pas été ma meilleure idée côté impression. « Tu
es la fille de qui ?? Ah oui, bien sûr, Claude. T'as du père ! »
21h30 : Je devrais déjà être partie pour l'autre party, mais je fais la
mascotte des enfants sur le dance floor et je me bats avec mon
cousin avec des ballounes. Quelle dame distinguée!
22h00 : Je gagne au 50/50 !!! Et je file vers l'autre party, sans
oublier de dire de vive voix la plus belle phrase de départ pour créer
un beau souvenir de moi pour les 10 prochaines années: « Ah ben, asteure
que mon loyer est payé, m'as y aller ! (225$) C'est beau ! Y'a juste ma
cousine Josée qui rit en se cachant la face.
22h30 : J'arrive au party de retrouvailles du secondaire… toujours en
boisson. Remember ?
« Pis, Nadine Massie, quoi de neuf ?
-Ben, comme toi, là, je travaille pis je vis... » Eille hein ! Tu parles d'une belle rencontre constructive ! Je ne me souviens pas de m'être informée des gens une fois... Moi qui ai tellement écouté Patrick Bruel en me disant : « Moi, à ma réunion, je vais tellement rattraper les conversations perdues ! »
Voici quelques phrases de ma soirée :
« Hein? Nadine, je t'ai vu à’ TV à l'affaire de Juste pour rire ! Ah oui! À En route vers ma première humiliation ! »
« Nadine, tu connais-tu Patrick Huard ? »
« Hey! Marineland ! »
Bon, enfin quelqu’un qui a vu la bonne émission !
« C'est pas gentil, ça magane le cadre de porte !
-Euh ? Où t'as entendu ça, toi ? J'ai jamais dit oui pour passer ça à’ TV ? »
« As-tu encore le chinchilla que j'tai donné ?
-Non, yé plus que raide mort en es*i ! »
« Toi, Nadine, je te vois comme une valeur sûre ! T'es comme un
entre-deux : t'es pas la fille qu'on voudrait marier, mais t'es une
fille qu'on n’est pas gêné de présenter à nos parents... un entre-deux.
-Ok, tu veux dire un peu comme un sous-sol à 300$ tout inclus ! ».
Et moi-même, je me suis donnée le droit d'en faire une :
« Eh ben, eh ben, le beau Benoît! T'as jamais voulu sortir avec moi. C'est dommage ! T'étais tellement beau ».
Et le gars a dû se dire : « À 27 ans, t'as encore l'air de ça. Non, mais j'ai-tu fait la bonne affaire! ».
En gros, c'était une magnifique soirée et j'en ris, car je croyais être
un peu plus là ! Mais coudonc... Je me connais et je suis bien
là-dedans. Je trouve ça assez cocasse, ceux qui me connaissent savent
que je suis plus sérieuse habituellement. Avec moi, c’est tout un ou
tout l'autre. Alors, dans 10 ans, j'essaierai de paraître mieux. De
toute façon, comme je me disais à 17 ans : dans 10 ans, je vais être
vieille et bien placée! Donc, beaucoup plus class!
Oui, c'est ça, à dans 10 ans… ou au prochain vomi !
Mercredi 1er octobre 2008
Bon après-midi!
J'ai eu la chance d'avoir une mère un peu sautée, côté spirituel...
Genre : je suis déjà entrée chez moi et ma mère était en train de brûler
de la sauge dans tous les coins de la maison pour chasser les mauvais
esprits et les énergies négatives.
En passant, la sauge brûlée, ça sent le pot à plein nez, et j'étais sûre
en entrant que ma mère venait de s'en claquer un gros.
C’est le genre de mère qui a toujours un commentaire pour tout (bon,
vous allez sans doute dire : « Tu ne retiens pas du voisin! »).
Mère ce-n'était-pas-ton-temps, tu-n'étais-pas-due,
tout-arrive-pour-une-raison, y-a-quelque-chose-de-meilleur-qui-t'attend,
je-sens-que-quelque-chose-est-sur-le-point-de-se-produire... Bref,
toutes les phrases dont on se ca&?*% quand on est en maudit après la
vie.
Malheureusement, je crois avoir retenu ces phrases, car je les utilise.
Pire encore, je dévoile un côté obscur de moi-même : j'ai un livre
d'interprétation des rêves.
Cette semaine, j'ai rêvé que je baisais avec mon cousin. Et non, ce
n'est pas un souvenir d'enfance qui me revient, parce que je ne suis pas
née à St-Amable, ni à Masaham. Y avait quand même un McDo dans ma
ville. De toute façon , je suis née en Ontario, donc on oublie ça pour
le sexe fucké, je suis supposée être plate et innocente, me saouler avec
4 bières et être malade, à m'endormir dans ma flaque à 11 heures le
soir, après avoir crié à tue-tête que je suis fédéraliste et que je
porte des cotons ouatés Roots pour aller au cinéma le vendredi
soir avec ma mère et mes cousines.
Bon, autre fait : mon cousin est roux et à peu près de 15 ans mon aîné.
Mais je dois avouer que j'ai offert dans ce rêve une de mes meilleures
performances à vie... Et pour un roux, il m'a surpris.
Mais j'ai quand même décidé de consulter mon livre d’interprétation des
rêves pour savoir ce que ça veut dire, tout ça...
Alors voilà :
« Cousin : le cousin est un symbole amoureux » Déjà là, c'est louche !
« Homme avec lequel une femme a une relation : agitation ou
inquiétude ». En effet, ça m'inquiète!
« Roux : le roux parle passion physique »... Ok...
« Si c'est un homme qu'on connaît : le rêve renseigne sur la véritable
relation qu'elle aura avec cette personne »... Merrrrrde !
Alors, à partir d'aujourd'hui, vous ne me verrez plus dans une
bibliothèque, un conservatoire de danse ou de musique, ni dans tout
endroit pouvant contenir un ordinateur ou un roux.
Désolée de vous laisser ainsi, mais je dois aller chasser les énergies
négatives... Je vais m'enduire de sauge et me partir en feu… Adieu!
Dimanche 10 août 2008
Bon retour de vacances en force! J’ai envie de vous parler d’une découverte dans ma vie, d’une révélation amusante, tout autant physiquement que mentalement, une activité qui ne laisse personne indifférent, accessible à tous. J’ai nommé… (roulement de tambour)… LE PÉDALO!
Mais attention, il faut connaître le pédalo pour s’en réjouir. Voici donc mes connaissances :
Le pédalo a été inventé par une espèce de gros paresseux qui n’aimait pas la bicyclette, mais qui adorait les balades tranquilles en nature. Il adorait l’eau, mais sans trop vouloir se mouiller, et il voulait pouvoir naviguer. N’ayant pas un gros budget et ayant une conscience environnementale évoluée avant son temps, il décida d’inventer le pédalo. Il est à noter qu’il n’avait pas beaucoup d’amis non plus. Encore moins après son invention.
Le pédalo devient vite un objet convoité sur les terrains de camping, permettant aux gros B.S. de laisser leurs enfants se promener seuls sur le lac, pendant qu’ils se dépêchent d’ingérer le plus de bière possible, afin de dire le plus d’histoires dont tout le monde se torche, vers les 22h00, autour du feu de camp, tout en ingérant de saucisses crues, avant de finir par, soit essayer de sauter par-dessus le feu, ou de l’éteindre en pissant dedans. Parce que, ça c’est drôle en tab?%&$*, pis ça se raconte ben le matin, quand tout le monde se lèvent pour boire leur coke.
Le pédalo sert aussi beaucoup dans les chaînes d’hôtel, dans le sud, ce qui lui donne un air un peu plus exotique, puisqu’on le pratique dans l’eau salée.
De plus, le pédalo peut se pratiquer en groupe de 3, ou maintenant de 4, cette nouvelle configuration permettant de traîner un chaperon de plus, pis le p’tit lunch dans la boîte d’en arrière. Les personnes #3 et #4 sont assises dos à dos avec les personnes #1 et #2 et peuvent se réjouir de voir les mouettes passer près puisqu’ils n’ont rien d’autres à faire, parce qu’il n’y a pas 4 sets de pédales. Si 4 sets de pédales il y avait, ceci exigerait une longue période d’adaptation de pédaler à l’envers, et ça, ça retarde le plaisir.
Le pédalo est soit bleu ou jaune, et n’a jamais de flammes sur le côté, ou de mots épeurants à l’avant, du genre : kill, monster, ou powered by pédalo. Comme ça, les provocations sont évitées, et tout le monde demeure passif sur l’eau.
Un bel homme en pédalo est gage de confiance pour une femme qui désire fonder une famille avec cet étalon, puisque même s’il devient un fan fini de pédalo, il ne risque jamais de se blesser, ou même de mourir lors d’une compétition.
Si jamais le pédalo fuit, il est simple de le vider avec une vieille bouteille d’eau de javel coupée à moitié. Ensuite, on peut reprendre le plaisir à notre guise.
On peut voir des couples en pédalo, mais tout homme qui se respecte doit avoir une face de gars qui s’est fait traîner de force dans le pédalo, car aucun autre homme ne doit pouvoir penser qu’il a peut-être du plaisir, même s’il en a. Le sourire passif est permis, puisqu’il laisse croire que l’homme dans le pédalo a peut-être reçu une gâterie avant d’aller à l’eau. Dans ce cas, si un autre homme le rencontre, il se doit de lui sourire passivement, en guise de complicité.
On risque parfois de croiser 2 hommes en pédalo (2 amis). Dans ce cas, il faut se mettre dans un état de désolation pour eux car, évidemment, ces deux amis n’avaient vraiment rien d’autre à faire. C’est un peu comme un show de la St-Jean gratuit, mais avec Marie-Hélène Thibert. Ils se sont sûrement dits : « On va se saouler avant ». Dans ce cas, il n’est pas rare de les entendre dire des phrases à leur retour, du genre : « Ce qui se passe au Mexique reste au Mexique! »
Dimanche 20 juillet 2008
Salut!!
Depuis 2 semaines, je suis tellement dans le jus que j'ai contracté la
maladie de la page blanche : je m'assois, regarde l'écran, et hop! Je
pense à autre chose.
J'ai eu des périodes difficiles, du genre : le Duc a eu des puces. Il a
réussi à aller faire un tour dans la ruelle, et est revenu avec une
infestation. Je crois qu'une femelle l'a mis au défi de se frotter sur
un vieux tapis, et il l'a fait. Je ne vois rien d'autre : les mâles sont
prêts à tout pour séduire !
Je crois, par contre, qu'elle a fait ça pour rire de lui avec d'autres
garnements.
« Oh le
con! Il le fait pour vrai! »
On pouvait ouvrir son poil et voir passer très très vite une grosse puce
avec des dents pointues et une machette dans les mains ou une
chainsaw...
J'ai mal vu : ça passe vite pour vrai.
Faute de temps pour laver toute la literie, le sofa, les matelas, le
chat... j'en suis venue à la conclusion de moi-même porter un collier à
puces. Depuis je fais des apparitions publiques avec mon collier blanc
autour du cou, j'ai un rash, mais ça fonctionne!
J'ai constaté dernièrement qu'une race de gens se tient vraiment, ils
s'aiment, sont forts ensembles et fidèles entre eux...
J'ai nommé : Les pauvres.
Ils se rassemblent pour voir les feux d'artifices. Moi, je marche seule
dans la rue avec mon iPod pendant que ça pète, et eux, ils sont en plein
party. Je travaille tous les jours, et ils ont une meilleure vie sociale
que moi.
Ils s'empruntent du sucre. Il y a des fourmis dedans, mais ils ont la
possibilité de s'emprunter du sucre. Pas moi ! Je ne connais personne à
qui emprunter du sucre, alors je vais chez le dépanneur chinois du coin.
Je me sens moins seule quand je me rends compte qu'eux aussi m'offrent
du sucre bourré de fourmis.
Les pauvres se rassemblent quand il se passe quelque chose dans la rue.
Un voisin meurt : tous les gens sont dans la rue et ils pleurent
ensemble parce que le gars du 2346 vient de crever... C'est triste, car
ils sont amis. Moi, si je meurs chez nous, personne ne va sortir dans la
rue en pleurant pour moi. Bon, peut-être que le voisin cochon qui a un
accès direct à la vue de ma salle de bain le fera.
Ils passent leurs journées à boire de la bière au soleil en écoutant
RockDétente avec une radio chacun, histoire d’avoir un effet stéréo dans
toute la rue. Moi, je suis à l'intérieur à l'ordi, ma fenêtre est
ouverte, je bois du café en me donnant des claques dans’ face pour
rester éveillée, et j'écoute secrètement avec eux Les soirs de scotch
de Luce. Quand ils rient, je ris, pour me faire croire que je fais
partie de la gang!
Mais en échange, je fais des biscuits et je leur offre. Comme ça, en
plus de regarder les machines passer et de parler du gars du 2346 et de
ses mémoires, ils ont une nouvelles mission : celle de surveiller mon
appartement ! De plus, peu à peu, je fais partie de la gang de la rue !
Yes sir !
J'ai des amis! Longue
vie aux pauvres
!
Dimanche 29 juin 2008
Absurdité...
J'ai le cerveau un peu incohérent! Ce qui va suivre est probablement la
chose la plus absurde à sortir de ma bouche de toute ma vie.
À cause de longues expositions à des films de trips d'acide, tels que :
Cendrillon (où les objets deviennent des personnes qui parlent),
Le magicien d'Oz, Alice au pays des merveilles, ainsi que
les films de zoophilie qu'on m'a fait regarder, Roger Rabbit et
La belle et la bête, j'ai maintenant une passion à personnifier
objets et animaux.
Alors, j'ai nommé mon chat le Duc De Méchoui, qui parle un français avec
un accent british très chiant et très fendant. Il ne rate
d'ailleurs aucune occasion de prendre le thé.
Parfois, je me demande avec qui il prend le thé lorsque je suis
ailleurs. J'aime croire qu'il a plusieurs amis, dont le chat-poète, avec
qui il échange expériences de vie et pensées philosophiques. Ils
s'entendent à merveille.
Le chat-clown, avec de gros souliers, est sans doute un très bon ami à
lui aussi. Il vit toujours des situations embarrassantes qu'il préfère
raconter devant public et, comme dans une sitcom, à chaque ligne
s'ensuit une réaction de miaulements en cans, ce qui fait rigoler
le Duc.
Mais je crois que son meilleur ami est le chat-police, qui vient
régulièrement voir si l'ordre règne dans la mansion. C'est de
loin l'ami que je préfère. Je juge qu'il est de très bonne influence
pour le Duc, et qu'il est là pour le protéger, car le Duc est très
apeuré à l’idée de devoir passer son après-midi seul. Il se pointe donc
vers les 15h00, entre la 8e sieste et le 4e repas,
avec son mini-chapeau de cuir, stationne sa mini-voiture à gyrophares un
peu croche (pour montrer qu'il peut intervenir rapidement), et il entre
toujours avec sa mini-matraque entre les coussinets de sa patte (pour
les intéressés, il est droitier).
Tout de suite en entrant, il s'avance vers la porte patio et chasse les
garnements de ruelle qui menacent De Méchoui avec leur collier plein de
studs
et leur manteau à frange style Jon Bon Jovi lorsqu'il était
bum.
Ceux-là même
qui veulent entrer dans la mansion et repartir avec
le thé et les minouches... Ils sont méchants. Ils sont aussi très
méchants parce qu’ils se moquent De Méchoui avec sa coupe de cheveux
royale de lion et son petit foulard de scout écarlate. Le Duc leur
répète toujours: « Non, vous devez quitter la propriété, car je ne puis
point baisser le pont-levis qui nous sépare. »
Quand le chat-police se pointe, ils ont la frousse et quittent tout
de suite. Surtout depuis qu'il a un mini-taser gun.
Souvent, je rêve de rester avec eux durant l'après-midi. Alors,
aujourd'hui, c'est ce que j'ai fait. J'ai appelé mon patron et lui ai
dit : « Oui, c'est Nadine. Je ne peux pas venir travailler ce soir.
-Ah non, tu es malade ?
-Non, je préfère rester avec le Duc De Méchoui et le chat-police pour
prendre le thé. Est-ce que c'est correct ? »
Et, sans hésitation, il m'a répondu : « Vraiment, Nadine, y a aucun
problème. Reste avec eux. Prends quelques après-midis de bon temps en
leur compagnie si tu veux. Ne reviens que lorsque tu te sentiras prête.
Prompt rétablissement et repose-toi bien ! »
Wow ! J'ai vraiment un patron compréhensif!
Dimanche 15 juin 2008
Bonjour!
Comme je suis déménagée dans Hochelaga-Maisonneuve, j'aime dire que ma
carrière monte en flèche. Pour les gens l’Outaouais qui ne connaissent
pas Hochelaga, je dirais que c'est l'équivalent de déménager sur la rue
Mutchmore à Hull, mais dans un
container
à vidanges.
J'ai les voisins les plus bizarres de la rue : ils sont en bas (en fait,
ils sont toujours en bas) et ils regardent passer les machines. Ils
commencent leur shift de travail vers 10h00 en s'installant sur
le balcon, assis sur des chaises de cuisine pas la même couleur. Ils
sont 2 hommes dans la mi-trentaine, des brothers schyzos. Ils ont
le regard vide et ne se parlent pas, un café à la main. Ils me saluent
quand je monte et descends les escaliers pour me rendre à la porte de
mon nouveau château qui habite encore les odeurs de l'ancien locataire.
J'ai acheté pour 30$ de sent-bon, mais rien n'y fait. Faute de ne pas
avoir eu le temps de laver de fond en comble les planchers, je marche en
gougounes par peur. J'avais 2 semaines de peinture à faire et ce n'est
pas encore terminé. Je crois que j'en ai un peu trop inhalé, puisque je
suis maintenant capable d'imiter Pruneau. Quelle découverte inutile!
Mais c'est ce qu'on fait en peinturant : on se parle toute seule et on
se répond. En d’autres mots, je vire fucking folle et je fais une
dépression de peinture.
Tous les plafonds cathédraux de mon 5 et demi sont à peinturer, et tous
les cadrages de fenêtres anciens aussi. Du détail, en veux-tu, en v’là!
Lorsque que j'ai posé mon premier clou, quelque chose est tombé à
l'intérieur du mur... un rat mort, je crois!
En plus, comme personne ne savait c'tait quoi Internet icitte avant, la
connexion a été difficile à avoir. Je me suis procurée le trio
Vidéotron, le nouveau spécial à 65$, mais en fait, je
n'ai pas pu l'avoir, parce que je ne suis pas une nouvelle cliente.
J'avais appelé quelques jours avant mon déménagement, mais on m'a dit
qu'il était trop tard, le compte n’étant déjà plus à mon nom. Ah oui ???
Pourquoi on me demande le nom de fille de ma mère pour vérification
lorsque j'appelle pour connaître mon solde, mais que quelqu’un que je ne
connais pas peut me déplugguer?
On devrait se mettre à déplugguer tout le monde sous une fausse
identité. T'as qu'à dire que tu déménages là, et hop! C'est fait ! Un
vrai jeu d'enfant! Quel coup chien à faire à un ex qu'on déteste ! J'y
pense… !!!!
Alors, j'ai appelé de ma nouvelle adresse, pour me faire dire que je
devais appeler quelques jours avant.
« Eh bien, madame, vu que vous
enregistrez mes conversations, trouvez celle où j'ai appelé pour me
faire dire de rappeler une autre fois. Parce que, se faire rebrancher,
ça coûte quand même 200$. »
« Oui, mais il faut appeler avant le débranchement. Là, vous avez fait
débrancher votre ligne. Ça vous prend un rebranchement. »
« Je n'ai pas fait débrancher, un inconnu m'a débranché. Donc, vous
allez trouver ma conversation...? »
« Alors, je vais vous faire un rebranchement, mais je ne vais pas vous
charger de frais. »
« Donc, je suis nouvelle cliente. Alors, je peux avoir le forfait à
65$??? »
Là, j'ai senti le chauffé jusque chez moi, ce qui m'a rappelée de vite
appeler mes assurances, étant donné la condition des fils électriques. »
« Madame, je ne sais pas à qui vous avez parlé, alors c'est impossible
pour moi de... »
« Je crois que c'est à toi que j'ai parlé car, la commis-vendeuse de
forfaits à crosses m'a dit en pitonnant, sur son MSN probablement,
qu'elle mettrait une note à mon dossier... Et, comme en ce moment, elle
n'avait pas une cr*%$ d'idée de ce qu'elle faisait. »
Tout ça pour dire que maintenant, je suis branchée, mais avec un bill de
cellulaire de 2h00 en plus. Comme c'est écrit sur l'enveloppe :
Déménager avec
Vidéotron
n'aura jamais été aussi facile!
Dimanche 1er juin 08
Voici ma définition de l'homme!!!
Un homme, c'est le
monsieur du Canadian Tire qui te conseille sur tes wipers de
char.
« Vous savez madame, il y a des grandeurs »
« Merci,
mais la fenêtre qui est attachée avec est où? »
Un homme, c'est le commis de l'épicerie qui fait tomber sa pyramide
d'oranges quand tu passes, ce qui te confirme que ta jupe est un bon
achat.
Un homme, c'est Richard Martineau qui donne son opinion haut et fort et
qui porte des cheveux longs et gris en l'assumant bien. Ce commentaire
est aussi valable pour les roux aux cheveux longs.
Un homme, c'est Bruce Willis avec son regard mystérieux mais sage à la
fois. J'aime bien Bruce.
Un homme, c'est le père Noël avec sa cuisse chaude qui te pue de la
bouche dans la face. Ho ! Ho ! Ho ! Ouach!
« Qu'est-ce
que tu veux pour Noël ? »
« Euh... Crisser mon camp d'icitte ! »
Un homme, c'est mon grand-père sur une photo qui me ressemble et qui me
fait douter de mon choix de rester une femme. Je serais si beau.
Un homme, c'est le monsieur de la SAAQ qui m'a fait couler mon premier
test de conduite. J'ai brûlé 2 rouges, mais pis, il m'a coulé pareil.
Un homme, c'est mon coiffeur de 40 ans qui s'habille en rappeur et qui
me raconte qu'il aime bien les grassouillettes. Mmm...
Un homme, c'est le facteur qui amène des bills à payer. Pour lui,
j'achèterais un chien.
Un homme, c'est le premier gars qui m'a payé un shooter et qui,
par la suite, a assisté à mon premier vomi.
Un homme, c'est orgueilleux. Ça n’admet pas s'être trompé, même si c'est
écrit « Floride 4 Km » quand tu t'en allais à Mascouche.
Un homme, c'est généreux. Ça paye le resto pour au moins 3 mois.
Un homme, c'est drôle. Ça brasse des affaires mondialement, mais ça rit
de son pet.
Un homme, ça rit. Ça rit de ta mère, mais pas de la sienne.
Un homme, c'est fort. Ça sait couper du bois avec une hache, même si à
chaque coup tu penses qu'il va s'ouvrir un tibia.
Un homme, c'est patient. Ça dit rien jusqu'à ce qu'il explose.
Un homme, c'est honnête, ça ne ment pas. Ça oublie juste de raconter
quelques détails. Surtout quand ça inclus 2 chinoises et de l'huile.
Un homme, c'est mon chum dans la lune qui oublie ses clés et sa tête
partout. Mais faut pas lui dire!
Un homme, c'est un collègue de travail qui dit :
« C'est une
job de gars », mais qui te donne une bine en te disant :
« Bravo
pour à soir la grande ».
Un homme, c'est mon père, dans la cour, qui m'apprend à me battre contre
un ours quand j'ai 7 ans. Euh merci.
Mon père, s’il n'était pas parti, c'est lui qui donnerait ma main un
jour avec un regard menaçant. Et, dans le front, la phrase : « Je
vais te tuer si tu fais le cave ».
Mon père, c'est celui qui serait fier de sa petite fille, et c'est grâce
à lui si, maintenant, je suis une femme qui connaît
un peu les hommes
!
Merci les hommes. Vous êtes beaux. xxx
Dimanche 25 mai 08
"Un rêve"
Bon
! Le temps passe vite et je suis occupée. Désolée pour le délai entre
les 2 textes...!
Alors... Quand on fait de l'humour, on rêve de notre première apparition
à la télé, que les gens nous reconnaissent dans le rue et disent :
« J'aime ce que j'ai vu ».
On rêve aussi que notre première apparition télé ne soit pas de la MARDE
comme ce que j'ai fait à VOX. En route vers mon premier gala...
Moi, je pourrais dire : En route vers ma jamais carrière !!!
Mais bon ! Mon ami Julien Tremblay m'a dit, et je cite : « Nadine, y a
rien là. Les gens ne portent pas attention à ça. C’est comme dans le
journal : ils tournent les pages et ne se rappellent plus ! ».
Merci Julien. Ça fait du bien d'entendre ça !
Y a JF Mercier, qui m'a aussi dit : « Tout le monde a des blancs.
Moi-même, j'en ai eu un solide, mais ils coupent ça au montage. Après,
t'as l'air perdu et t'as chaud, mais au moins... ».
Merci, je me sens mieux !
Mais non ! Moi, non. Même si le réalisateur m'a dit : « Oui oui, je vais
couper ça ». Non ! En plus, il coupe les gags qui fonctionnent, mon
numéro ne fait plus aucun sens. Déjà que c'tait pas fort, avec ma perte
de lucidité live!
Mais c'est correct. Lui, il a un bon show...
Vu que Julien dit que personne ne se souvient, je fais l'autruche comme
si personne ne m'avait vue. J'arrive en visite, et les gens chez qui je
suis écoutent ça... Mon émission en plus... Je passe live en
visite avec un beau moment comme ça... Ça aide à caller sa
première bière de la soirée!
Hier, j'ouvre mes courriels : un nouveau fan! Je le cite : « J'aime ce
que tu fais, mais on va avouer que ce n’est pas ta meilleure
performance... Et côté texte... ... ... ... ... ... ... ... ... Ouin ! »
Personne n’a vu ça !
Hier soir 20h : Je vais à l'épicerie. J'arrive à la caisse, un gars me
sourit, je lui souris, il me sourit encore, je lui souris encore... Et
la caissière dit : « T'as-tu fait une émission d'humour ? »
Le gars : « Ouin ! C’est ça ! »
Et là, 2 autres s'en mêlent !
La caissière : « On a trouvé ça poche que tu te trompes.C’tait super
bon... »
Rendue là, fuck les explications ! Assume !
Moi: « Merci, mais c'tait pas si bon, hi hi...! » (silence, frette).
Au moins, la caissière a renchéri : « Oh my God ! Je parle à une
humoriste! »
C'était tellement spontané comme réaction que j'ai pas pu m'empêcher de
trouver ça cute et de me dire : « Ben au moins, je suis
sympathique! »
Merci Julien pour les conseils... Les gens, comme tu dis, n'ont jamais
rien vu ! En quittant l'épicerie, les 3 autres gars jasaient ensemble et
me pointaient du doigt. Joie !
Et là, je me suis dit : « Aye, la grande, Wow! Tu viens de vivre un de
tes rêves ! »
Dimanche 27 avril 08
Ben
oui ! Je reviens du Sud. Une belle journée tropicale hier... Le climat,
les palmiers, les p’tits singes !!!
Bravo pour ceux qui se disent : « Euh… Impossible, je t'ai parlé hier
! ». En effet, je suis allée visiter le Biodôme.
Une idée, de même, qui m'est venue en tête... J'habite à Montréal et je
n'ai jamais rien visité d'autre que les magasins préférés de ceux qui
viennent me visiter.
Le climat tropical du Biodôme passe vite, mais ça sent pareil au vrai et
ça fait du bien ! Des vacances de 1h30 pour 13.50$. Non, mais qui dit
mieux ? En plus, pas de turista et de petits désagréables à la plage :
« Madame, achetez-moi una cochonneria... Vous voulez des tresses
? Je peux vous prêter ma femme pour 4 dollars... »
Non, pas de ça.
En plus, les p’tits singes sont assez cute. Souvenir : Rafiki dans Le roi lion... C’est pas pour vous faire chier, mais moi, je l'ai vu hier !
Y’a
juste l’oiseau spatule qui avait l'air plus ou moins à l'aise avec son
bec. Il cherchait quelque chose dans l'eau... Une map, je crois,
pour sacrer son camp de là.
Ensuite, t'as 2 parties de climats canadiens, avec des canards pis
toutes sortes de mouettes ben intéressantes. C'est comme aller au Mc Do
dans les Laurentides. Mais c'est toujours cute quand même. Un
canard a attiré mon attention, c’est celui qui s'énerve dans une chute
d’eau et qui se fait emporter par le courant, mais qui revient tout de
suite. Il faisait pitié, personne ne s’en occupait, ils étaient tous
occupés à autre chose. C'était l'idiot du village et personne n'osait
lui dire que ça fait 6 ans qu'il se pitch jour et nuit dans la
même chute.
Puis l'Antarctique. Les manchots sont tellement drôles. Ils nagent à une
vitesse de 24 km/h. Hein, j'en sais-tu des affaires inutiles, moi ? Ils
ne portent pas leur nom pour rien. Lorsqu'ils sortent de l'eau, ils font
un bond sur une roche et ils restent là sur place, les nageoires dans
les airs, comme s'ils voulaient dire au public : « Y'a-tu un cave qui
peut arrêter de reluquer pis venir m'aider à enlever mon manteau, je
suis pas capable. Grouille y fait frette ! »
À part ça, y'a les oiseaux de toutes sortes et les poissons-tumeurs,
avec des bosses dans le front. Y'avait un bassin de mollusques louches
qui semblaient avoir l'air d'un ramassis de restants de liposuccions.
Pas très chic !
Et
les grenouilles fluos. Eux autres, sont impressionnantes, mais elles ne
bougent pas. Elles sont comme : « Non, c'est pas cool, on était dans un
étang de produits chimiques. Aimerais-tu ça avoir des spots verts dans’
face et qu'on t'enferme dans une fenêtre pour rire ? »
Le crocos étaient fâchés et ils avaient faim. L’un d'eux m'a fait un
clin d'oeil en me disant : « Je t'échange une branche contre un bras ».
J'ai pris quelques photos en faisant des cris de feux d'artifices : «
Wow! Hein ?! Ouach ?! », jusqu'à ce qu'une madame vienne chercher son
enfant et me dise que je ne suis pas très comique.
C'était très plaisant. Je compte m'abonner et y retourner tous les
jours. Peut-être même m'installer un hamac entre 2 palmiers et me
nourrir non-stop jusqu'à devenir une créature moi-même. En
passant, 2008 est l'année de la grenouille en voie d'extinction. Ça me
fait réagir, je veux faire quelque chose pour les grenouilles, mais quoi
? En même temps, je voudrais faire quelque chose pour la politique au
Québec, mais quoi ? Plusieurs créatures ont besoin d'aide. Il faut agir
maintenant!
Dimanche 20 avril 08
Fini la radio pour moi !!....
La chronique d’aujourd’hui ne sera pas très humoristique. Un peu de sentiments : ce sera Nadine la sensible !
Bon,
je perds mon p'tit plaisir de radio...
J'étais dans un show de radio de Tag Radio, à Gatineau. Le show sorti de
nulle part, le samedi soir, j’étais la fille qui faisait des capsules
drôles !
Ouin, j'ai fait ça avec la magnifique Véro Laliberté… Et comme son
contrat est terminada, alors c’est terminada pour moi
aussi !!!
Ce fut un plaisir ma bella ! Merci pour l'opportunité et le spot
que tu m'as laissés (Le Spot à Nadine). Je crois que ça fait un
maudit bon démo, des bons souvenirs et une bonne formation.
Merci pour tout encore une fois... Snif snif... Et on se repogne, c'est
sûr !
Toute bonne chose a une fin. Je te souhaite merde dans ton nouveau show
à Lachute. xxx
PS : Merci à David, le boss !!! Qui checkait mes affaires ! Merci aussi aux auditeurs qui avaient du fun à écouter. Je compte mettre le best of des capsules sur Facebook et mon site prochainement.
(Ce bout-là s’adressait à ceux qui visitent Lebothum.biz à cause d’une visite sur mon site… Merci xxx).
Dimanche 13 avril 08
Ah
ben! Moi, je déjeune tranquille... Tard, mais tranquille le 31 au matin,
et DRING ! Je suis dans le fond de Montréal-Nord.
École Nationale de l'Humour : « Oui Nadine, on t'attend pour
pratiquer... Ça fait depuis vendredi qu'on essaie de te rejoindre. Tu
vas être sur le show de demain ! »
Moi : « Euh... Le show ? Le vrai show, là ? Demain soir au St-Denis ? »
École Nationale de l'Humour : « Oui, c'est ça, on t’attend... ».
Mais quelle manière brusque de faire avaler un œuf à quelqu’un ! Bon
bien, je vais payer, me rendre là à toute vitesse, et vomir plus tard en
après-midi.
Moi qui allait m'acheter un sleeping bag de Dora l'exploratrice,
tranquille au Rossy, en cette journée de congé bien méritée ! Moi qui ne
s'est pas lavée les cheveux hier en me disant : « Bah... j'ai personne à
voir... ». Moi qui avait mes bottes à caps d'acier en me disant que je
ne connais personne à Montréal-Nord. Moi qui pensait me dessiner une
fleur sur le mamelon avec un crayon brillant qui flashe dans le noir et
m'enfermer dans la salle de bain pour voir si ça fonctionne... Eh ben !
On dirait qu’il n’y a pas plus grande surprise que ça qui aurait pu
m'arriver aujourd'hui... Tu aurais pu me dire qu’il y a une girafe sur
Henri-Bourassa qui bloque le trafic, ou encore que Pierre Bruneau s'est
fait débloquer les sinus, j'aurais dit que c'est drôle, mais ça se
peut... Mais ça !!!
Eh ben, tant mieux pour moi, c’était très amusant, un très bon show...
Je suis vraiment contente, et pour ceux qui vont voir ça sur DVD,
regardez le numéro des auditions, je vais parler très vite pendant 30
secondes et j'ai les cheveux noirs... et peut-être un peu de vomi sur le
col de ma chemise !!!
Ciao XXX
Dimanche 30 mars 08
À côté de la track….
Y a des jours où tout est poche. Pour aucune raison, tout est poche. Mais, en fait, c’est nous-mêmes qui sommes poches parce que, durant ces jours-là, j’ai remarqué que je suis carrément à côté de la track. J’aurais besoin d’un « chiropraticien à chakras ».
Exemple concret : quand Crocodile Hunter est mort, je vivais une journée à côté de la track, et j’ai entendu la nouvelle à la radio en m’en allant au travail. Tout le monde au travail disait :
« Ça a pas de sens, c’est
complètement ironique : le gars deal avec des crocos et serpents
venimeux toute sa vie… »
Et moi de
rajouter : « Et il meurt à cause d’une abeille… Pouèt Pouèt Pouèt…
- Euh, Nadine ? Y a pas juste les
abeilles qui ont des dards… »
Dans ce temps-là…ferme ta yeule et reste chez vous !
Et je ne vous raconterai pas en détails la journée où, pour aucune raison valable, j’ai décidé de sortir dehors, en plein Montréal, dans la rue, pour débosseler mon char avec mon siphon de toilette orange mou. Quoi ? J’en avais assez de cette bosse, bon!
Aujourd’hui, fouille-moi pourquoi, le temps est gris et j’ai une attitude de marde. Ça paraît dans tout ce que je dis, dans tout ce que je fais, dans mon habillement et même ma grosse face est immaquillable ! Je suis contente de ne pas avoir un nouveau chum et que ce soit ce soir qu’il décide de me présenter à la belle-famille.
Prince charmant : « Papa, Maman,
frère et chien, voici Nadine. »
Moi : « Salut. C’est spécial, la tapisserie… Un coup de tête? Une
mauvaise idée ? Ou quand vous l’avez choisie, vous aviez des lunettes de
soleil et la couleur paraissait bien ? Y est dont ben lette ce
p’tit chien-là? Vous savez qu’un p’tit coup de cap d’acier dans
la vessie et le tour est joué : plus jamais besoin de sortir pour un
pipi! »
Je m’en venais travailler tantôt, et j’étais dans ma région natale : Gatineau. Je me suis entendue à la radio, puisque je fais des capsules à Tag Radio le samedi soir à 18h30 (placement de produit !). Je trouvais ça vraiment drôle mercredi, quand j’ai enregistré la capsule. Mais, ce soir, je me tapais tellement sur les nerfs ! Je me disais : « Mais c’est qui cette conne ? Ah, c’est moi ! ».
À côté de la track : même pas capable de rire de ses propres jokes. V’là un moment où t’as le goût de crier, sans que personne ne te juge, mais tu ne peux pas, parce que toi-même, t’es là et tu te juges…
Une chance que ma job n’est pas d’arrêter le trafic sur l’autoroute !
Ben non. Mieux que ça ! Ma job, c’est de sauver des vies ! J’ai comme sideline d’être ambulancière. Superbe idée que j’ai eue à 17 ans, en regardant la télésérie Urgence de Fabienne Larouche, parce que Sophie Laurin avait l’air trop cool avec ses gants de bum là-dedans. 7 ans sont passés, et on ne m’a toujours pas offert de gants de bum! Pour mes 5 ans de service, on m’a offert une pochette de cuir noir pour mettre des feuilles sans les plier. Tant qu’à ça, je préfère les remerciements de quelqu’un qui a le flux et qui me respecte d’avoir enduré son odeur sans passer de commentaire. Ça aussi, c’était déplacé ! Désolée.
En cette soirée à côté de la track, je dirais aux gens : « N’appelez pas l’ambulance : le taxi fait très bien l’affaire. Ils ont des trousses de premiers soins dans les voitures, et ils sont tellement d’adon ! ». En fait, ça va être déplacé mais, si vous appelez, j’aimerais que vous soyez littéralement sur le point de crever, SVP ! Du genre : il vous manque les 2 bras, vous vous êtes traînés jusqu’au téléphone et vous avez dû composer le 911 avec votre langue. Ça, ça me ferait du bien : un bon rush d’adrénaline, pour que je puisse me répéter une fois de plus dans ma vie : « Pourquoi je fais ça? ».
Mais, en fait, je sais pourquoi je fais ça (ça = 2 jobs (humoriste et ambulancière) qui te poussent le stress à l’extrême droite du cerveau, jusqu’à ce que tu sois sur le point de faire une convulsion et de vomir en jet)? C’est parce que ça me permet d’oublier que, des fois, je suis à côté de la track ! Ceci dit, j’espère que ce soir, le train passera où il est supposé !
Dimanche 02 mars 08
Là-bas, Louis-José Houde
L'autre jour, j'étais en Ontario. N'ayez crainte, je n'étais pas là pour
aller virer une brosse et avoir du fun, mais j'avais du temps à tuer,
donc...
Comme j'étais dans un coin francophone, je me suis dit : « Nadine, tu
pourrais enfin aller t'acheter le livre de Louis-José Houde. Ouais ouais
ouais, bonne idée ma belle ». Je me flattais un peu l'ego et m'enlignais
vers le book store du coin.
Ding ! Une clochette à l'entrée me rappela que je n'étais pas chez
Renaud-Bray et me fit signe que les employés peuvent se permettre de
dormir dans le back store et de se faire avertir dans des cas de
clients non-attendus. D'après moi, c'est aussi un signe que le chiffre
d'affaires ne frôle pas les 6 zéro. En plus, ça sent le Prions en
église.
Deux trisomiques m'accueillent. On dirait un épisode d'Annie et ses
hommes. Je capote : Renaud et Rosalie. Et comme dans l'émission,
j'aime croire qu'ils sont un couple et qu'ils vont faire l'amour ce
soir, puisqu'on est vendredi.
Je demande : « Vous travaillez ici ? »
Il me répond : « Non, on est bénévole. »
Je me dis alors que c'est vrai qu'on devrait se sentir mal d'aller
s'acheter des bobettes pas chères chez Wal-Mart et d'encourager
l'exploitation des enfants dans le monde, puisque eux, ils le savent
qu'ils se font exploiter. Par contre, les trisomiques d'ici, eux, ils ne
s'en rendent pas compte, donc c'est correct.
Donc « l'exploiteur-propriétaire-commis » sort de l’arrière-boutique
pour venir nous rejoindre. Et là, je ne veux pas savoir ce qu'ils
faisaient à 3 dans le back store, mais je ne peux
pas m'empêcher d'avoir une pensée dégueux et pas catholique... De
là l'odeur du Prions en église.
Je demande : « Oui, le livre de Louis-José Houde S.V.P ».
E-P-C : « Lui gise ou ? » répond-il en reculant.
Bon, ça y est, il pense que j'ai une maladie vénérienne !
Moi: « C'est un artiste ».
E-P-C : « Ah...ok ! (Ouf ! dans sa tête) ». Eh ben, j'ai eu Fernand
Gignac ?
Moi : « Ouin. Non merci, ça va être correct... Vous savez, il fait des
galas à Juste pour rire ».
E-P-C : « Non, je n'ai pas la télévision ».
Ok ! Là, je commence à comprendre que je ne suis pas du tout dans
Annie et ses hommes. Je suis dans le film The Village et ils
croient que je suis d'une autre époque, que je viens déposer une bombe
nucléaire. C'est pour ça le back store : c'est un
abri, ils ne sont jamais sortis à l'extérieur. Ils mangent du cannage et
portent du fleuri.
Alors, j'ai abandonné. Mais avant de partir, j'ai décidé d'en mettre un
peu : « C'est bien, je vais aller l'acheter à Montréal ce soir, si je
finis mes crimes à temps et que j'ai un peu de loose.
En arrivant dans le normal chez Renaud-Bray, j'étais contente de trouver
le livre tant convoité dans un rack complet de copies, et aucun
commis pour m'aider. Juste de l'étendue, de la marchandise et aucun
service, comme on aime ça !
Au fait, saviez-vous que Fernand Gignac à été nommé Monsieur
Radiotélévision au Gala des artistes de 1964... Moi, j'en
revenais pas !
Publié par Nadine
Dimanche 24 février 08
Salut everybody …
Depuis le temps que je pleure pour avoir une page pour exprimer mes aventures quotidiennes et excitantes… Je dois remercier les femmes du Bothum de me faire un peu de place, et surtout de m’avoir offert LE MACARON du Bothum…
Je capote sur les macarons, et c’est la première fois qu’on m’en offrait un avec le sourire.
Mon premier macaron remonte à il y a longtemps.
Je me souviens, je voulais avoir un macaron des New Kids on The Block. On était au dépanneur, ma mère et moi, et je lui ai demandé de me l’acheter. Comme tout bon parent dans ce temps-là, elle m’a dit : « Non. J’ai pas d’argent pour ça. C’est une cochonnerie. Ça ramasse la poussière ». Et là, j’ai chigné, puis fait comme si j’avais des ressorts dans les genoux en me swingant de haut en bas sur place et en disant : « ouiiiiiiii… » pour l’avoir. Et elle a dit : « Oui ».
En fait, elle n’a pas dit oui, elle a dit : « Tiens, prends-le que je ne t’entende plus ».
Chose que je ne fis pas, puisqu’en l’ouvrant, je me suis piquée sur le bout du doigt et j’ai eu droit au : « Bon, je le savais… ». S’cusez, madame Bon-je-le-savais, c’est parce que je saigne quand même, là !
En fait, les macarons, c’est comme la vie ! La première fois, on se pique ; et après, on se développe une technique et on réussit. Quand on réussit, on est content à l’intérieur. La preuve : y a pas une fois que j’ai ouvert un macaron sans me piquer et que j’ai pas chuchoté un petit : « Yeah, you go girl » !
Quelle belle morale, non ? Un jour, je pourrai ouvrir un macaron les yeux fermés !
Propagez la joie et donnez des macarons.
Thank you girls !!! Nadine xx